Réaction à l'article Knack: ‘Polemics at the crossroad of politics and science' (Français)

Réaction à l'article Knack: ‘Polemics at the crossroad of politics and science'

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Par ceci, je tiens à préciser que je me dissocie de toute couleur politique. La seule couleur que j'ai est celle des sciences dures. Malheureusement, le débat autour de la crise Covid a été politisé à un point tel que le gouvernement et les médias qui en dépendent ne font pas la moindre tentative pour initier un débat scientifique multidisciplinaire avec des experts indépendants. Au contraire, nous sommes discrédités et réduits au silence par toutes sortes de pratiques sournoises et de prétendus vérificateurs de faits. Comme on ne nous offre aucun forum pour un tel débat scientifique, il nous reste aucune autre option que d'accepter la proposition d'un parti d'opposition d'être nommé pour la prochaine audience.

Laissons les médias de la petite Flandre, qui ont subi un lavage de cerveau, mettre les petits plats dans les grands avec leur éventail de couleurs politiques et leurs étiquettes ; mon souci - qui est indépendant de l'idéologie de tout porte-parole - est d'informer sobrement et objectivement les gens de l'impact de ces campagnes de vaccination obsessionnelles sur leur propre santé et sur celle de la société dans son ensemble ; mon souci est également la discrimination, qui est scientifiquement injustifiable mais affligeante. Nous n'avons d'autre choix que de faire entendre notre voix par le biais des médias sociaux (non censurés).

Dans l'interview de la « brigade de boues » (alias 'Knack'), c'est cette fois L. Sels qui, en tant qu'énième inculte en la matière, s'agite comme un diable dans un tonneau d'eau bénite. Permettez-moi de répondre à sa manipulation de l’opinion publique de manière brève et précise comme suit :

• Sels semble mettre en doute mon intégrité. Il semble s'appuyer sur le fameux contrôle des faits effectué précédemment par la « brigade de boue »(alias "Knack"). Je ne peux que lui souhaiter de ne jamais être lui-même la proie des pratiques aussi primitives et sournoises. Il pourrait même faire bien pire. En tout cas, le souvenir de la bataille qu'il a menée pour obtenir à tout prix la robe recto, qualifiée de « sale guerre » par les médias de l'époque, fait sourciller. En ce qui me concerne, il peut déjà s'adresser à GAVI ou surtout à la Fondation Bill & Melinda Gates. Ce dernier effectue notamment des contrôles d'intégrité auxquels Sels lui-même préférerait peut-être ne pas s'exposer.

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Je ne peux que me réjouir de ces contrôles d'intégrité, ne serait-ce que pour détecter toute forme de conflit d'intérêts parmi les invités.    

• Sels a apparemment mal au ventre parce qu'un vétérinaire flamand a été invité pour faire contrepoids à un "grand virologue" (!) comme Neyts. Cela a peut-être un rapport avec le fait que Neyts a essayé de me motiver via les médias sociaux au début de la vaccination de masse pour que je choisisse finalement le bon camp. Si Sels est tellement convaincu de la supériorité de sa propre écurie universitaire, pourquoi n'a-t-il pas organisé un débat scientifique ouvert entre Neyts et moi-même pour discuter non seulement des aspects virologiques mais aussi immunologiques de la pandémie ? Ainsi, le grand public et lui-même auraient pu se faire une idée de la différence entre les idées d'un vétérinaire flamand et celles d'un virologue de haut niveau.

• Sels a-t-il besoin d'experts internationaux ? N'a-t-il pas également oublié de dire qu'ils doivent surtout être indépendants ? En d'autres termes, que leurs opinions ne doivent pas être entachées de conflits d'intérêts ? Je peux déjà lui fournir une liste pour commencer.

• Sels prétend que je ne suis pas un vrai vaccinologue. Veut-il emprunter la même voie que Van Ranst, qui a récemment affirmé que je ne suis pas un virologue ? Cela en dit long lorsque des personnes occupant de telles positions ont recours à des attaques ad hominem. Je conseillerais à Sels de jeter un bon coup d'œil à mon CV. Il est impossible qu'un recteur soit tellement déphasé qu'il pense que seuls les universitaires entrent en ligne de compte de telles qualifications. Ici, en Belgique, les vaccins sont encore fabriqués par l'industrie et non par nos universités.      

• Sels n'a rien à craindre en ce qui concerne la « responsabilité collective ». À sa place, je m'inquiéterais plutôt du carcan rigide et paralysant dont souffrent apparemment encore nos universités flamandes. Mais l'espoir fait vivre!

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