A l’attention de la RTBF : Comme vous êtes apparemment aussi ‘durs de comprenure’ que vos amis chez la VRT, le même message s’applique; voici donc la traduction en français de ma réaction au fact-check de la VRT.
C'est une farce embarrassante sans équivalent. Qui donc fait peur aux parents en leur disant que leurs enfants finiront à l'hôpital s'ils ne sont pas vaccinés et qu'ils rendront malades des volées entières de parents ? Avec la frivolité et le niveau inférieur qui sont devenus propre à la RTBF, elle continue à s'accrocher aux convulsions d'un cercle de plus en plus restreint de professeurs égoïstes et téméraires qui continuent obstinément à plaider pour la mise en œuvre d'une expérience de masse invisible sur les enfants. Une expérience dont, entre-temps, trop d'effets secondaires trop nocifs ont déjà été identifiés et qui, de plus, n'a aucun sens sur le plan scientifique (1,2,3).
Les bons mots avec lesquelles ces pseudo-experts tentent encore de convaincre les parents de proposer leurs enfants comme cobayes démontrent non seulement un manque absolu de perspicacité scientifique, mais aussi une envie irrépressible de faire passer à tout prix l'intérêt personnel avant l'intérêt des enfants. Malgré leur ignorance maintes fois démontrée, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour saper, avec quelques arguments forts mais creux, les préoccupations scientifiques plus que troublantes de ceux qui font l'effort de comprendre la complexité d'une telle intervention immunitaire. Ils le font, bien sûr, sans aucune preuve, mais continuent au contraire à esquiver tout débat scientifique avec tous les prétextes possibles et avec des attaques ad hominem.
Ils nient que les anticorps vaccinaux suppriment les anticorps innés pertinents (c.-à-d. actifs contre le CoV) et d'autres composants du système immunitaire inné (4, 5). La vérité est qu'ils n'ont même pas entendu parler des anticorps innés. De plus, leur connaissance du système immunitaire inné et de son interaction avec le système immunitaire acquis est tout simplement inexistante. C'est donc plutôt leur ignorance qui est « forte » et que « l'on ne peut pas enlever ». Ils semblent également ignorer complètement la proportion excessive d'effets secondaires chez les enfants. Certains de ces pharisiens modernes ne connaissent apparemment même pas l'existence du VAERS (aux États-Unis) ou d'EudraVigilance (en Europe). Ils abusent de leur statut établi pour convaincre les parents de vacciner leurs enfants contre le SARS-CoV-2 sans aucune base scientifique. Ceci alors que les études cliniques réalisées sur des enfants avec ces vaccins sont franchement incomplètes et non pertinentes, soulevant ainsi plus de questions que de réponses (1). (1) Les chiffres d'hospitalisation qu'ils publient pour les parents donnent également une image totalement déformée de la réalité. Pourquoi ne nous donnent-ils pas les statistiques des jeunes gens en bonne santé (c.-à-d. sans maladies sous-jacentes) qui tombent gravement malades ou meurent à cause de Covid-19 ? En outre, où sont les statistiques qui comparent l’apparition des infections asymptomatiques, légères ou modérées entre les personnes vaccinées et non vaccinées ? Combien de publications doivent encore paraître pour que ces pseudo-experts réalisent enfin qu'il n'y a pas de lien positif entre le nombre de cas de SARS-CoV-2 et la vaccination de masse ? (6) Au contraire : les rapports publiés par le UK Health Security Agency (anciennement PHE) ne montrent qu'une corrélation négative en constante augmentation entre la vaccination et la protection (7).
En qualifiant des déclarations fondées sur des données scientifiques « d’absurdités », l'expert présenté dans ce film tente de créer une atmosphère sans même se référer à une source quelconque pour étayer sa déclaration catégorique. C'est l'homme qui aime lancer des accusations de « harcèlement » ou « d'absurdité » et qui ordonne à ses fantassins de vérifier les faits de tous ceux qui menacent d'ébranler son autorité avec des idées scientifiques, alors qu'entre-temps, il continue tranquillement à s'occuper de la vaccination des femmes enceintes et étend aveuglément aux enfants la comparaison d'un certain nombre de résultats observés dans des groupes plus âgés (8, 9). Devons-nous en conclure que c'est l'approche « raisonnable » ? Bien que certains de ces experts se qualifient de vaccinologues et prétendent diriger des départements universitaires dédiés aux vaccins (aux noms connus), leur connaissance du développement des vaccins ne peut en aucun cas être comparée à celle des vaccinologues qui ont passé des années à se former dans divers départements de l'industrie du vaccin. Néanmoins, on pourrait s'attendre à ce que même eux sachent qu'il faut normalement 5 à 10 ans avant qu'un vaccin approuvé pour les adultes soit également approuvé pour les enfants ou les femmes enceintes.
Il n'y a absolument aucune preuve que la vaccination renforce notre immunité innée (!!), bien au contraire. Ce qui est remarquable, c'est qu'ils admettent volontiers que la vaccination renforce notre immunité qui (n’)a été développée (que) PLUS TARD. Lorsqu’effectuée au cours d'une pandémie, la vaccination contre le Covid-19 représente donc la formule idéale pour arriver TROP TARD et de stimuler ainsi la domination successive de variantes de plus en plus infectieuses (10). Il semble donc qu'ils commencent eux-mêmes à croire que le fait de « devancer le virus » est devenu une fabulation. Enfin, on peut également se demander comment il se fait que Corona soit devenu une crise sanitaire mondiale et pourquoi des experts qui, auparavant, avaient apparemment jugé utile de mettre en garde contre les dangers de la grippe pendant des années, semblent maintenant rejeter cette dernière comme une infection « banale ». Il reste également à voir quel est le lien entre la crise sanitaire mondiale et leur raison supposée de vacciner les enfants contre une infection qui n'est pas une maladie infantile. Pour éviter la fermeture des classes aujourd'hui et à l'avenir, il faut surtout ne pas vacciner car le contact mutuel (qui, c’est vrai, s'accompagne régulièrement de maladies légères, voire occasionnelles) stimule l'émergence d'une immunité durable et aussi d'une immunité collective, alors que l'immunité générée par la vaccination est tout sauf durable et atteint tout sauf une immunité collective. C'est précisément par la vaccination de masse que l'on stimule la propagation dominante de variantes plus infectieuses et donc, à terme, l'augmentation du nombre d'hospitalisations. On sait depuis longtemps que les politiciens s'intéressent peu aux stratégies à long terme. Le fait que des experts consultatifs les suivent dans cette démarche est particulièrement curieux et inquiétant et, surtout, dénué de tout discernement scientifique.
PS : Entre-temps, « De Morgen », par la voix de Kelepouris (devinez : oui, un autre jeune de la « brigade de boue »!), pense aussi qu'il doit s'intégrer dans le récit. Il est tout à fait remarquable que des personnes scientifiquement analphabètes (avec un diplôme d'anglais-néerlandais !) préfèrent se ridiculiser en copiant aveuglément les déclarations des autres et en attaquant personnellement les scientifiques, plutôt que de faire l'effort de faire elles-mêmes des recherches critiques. Jusqu'où le journalisme actuel peut-il tomber ? Jusqu'où peuvent-ils se laisser emporter par les conclusions et les propositions simplistes et sans nuances de ceux qui puent les conflits d'intérêts et n'osent même plus proposer un débat scientifique ? Il reste à voir combien de temps la foule acceptera le fait que des personnes qui, en raison de leur longue carrière dans le monde des vaccins, mettent en garde contre l'utilisation abusive de certains vaccins, soient considérées comme des sortes de « primates non humains » ou « d'antivax » ? Facile, commode et, surtout, démontrant un esprit simple ; si simple qu'on ne peut que le qualifier de corrompu.....
Références :
Geert Vanden Bossche received his DVM from the University of Ghent, Belgium, and his PhD degree in Virology from the University of Hohenheim, Germany. He held adjunct faculty appointments at universities in Belgium and Germany. After his career in Academia, Geert joined several vaccine companies (GSK Biologicals, Novartis Vaccines, Solvay Biologicals) to serve various roles in vaccine R&D as well as in late vaccine development.
Geert then moved on to join the Bill & Melinda Gates Foundation’s Global Health Discovery team in Seattle (USA) as Senior Program Officer; he then worked with the Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI) in Geneva as Senior Ebola Program Manager. At GAVI he tracked efforts to develop an Ebola vaccine. He also represented GAVI in fora with other partners, including WHO, to review progress on the fight against Ebola and to build plans for global pandemic preparedness.
Back in 2015, Geert scrutinized and questioned the safety of the Ebola vaccine that was used in ring vaccination trials conducted by WHO in Guinea. His critical scientific analysis and report on the data published by WHO in the Lancet in 2015 was sent to all international health and regulatory authorities involved in the Ebola vaccination program. After working for GAVI, Geert joined the German Center for Infection Research in Cologne as Head of the Vaccine Development Office. He is at present primarily serving as a Biotech / Vaccine consultant while also conducting his own research on Natural Killer cell-based vaccines.
Email: info@voiceforscienceandsolidarity.org